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L’autonomie sociale est la capacité de s’exprimer pour obtenir ce dont vous avez besoin. Cette démarche peut être particulièrement importante pour les personnes souffrant de douleurs chroniques, car la douleur est souvent un handicap invisible et les autres ne savent pas forcément ce dont vous avez besoin ou comment vous aider si vous ne leur en parlez pas.

Avoir de la compassion pour autrui, c’est s’apercevoir de la souffrance des autres. Lorsque vous ressentez ou remarquez leur douleur, vous songez peut-être à leur offrir un peu de chaleur, d’attention et d’aide d’une manière ou d’une autre. De même, la compassion envers soi-même consiste à remarquer la souffrance que l’on éprouve et à reconnaître que l’on traverse une période difficile.

La résilience est une compétence essentielle à développer lorsque l’on vit avec une douleur chronique. La résilience est le processus d’adaptation face aux difficultés. La bonne nouvelle, c’est que la résilience s’apprend. Nous pouvons devenir plus résilient(e)s en surmontant des difficultés et en réfléchissant à la manière dont nous avons grandi en faisant preuve de résilience. C’est ce qu’on appelle la croissance post-traumatique.

La douleur chronique est une épreuve difficile. Vous ne savez peut-être pas où ou vers qui vous tourner pour obtenir de l’aide. De plus, votre expérience de la douleur peut avoir des conséquences physiques, psychologiques et financières. Vous pouvez également éprouver des difficultés à aller à l’école, à entretenir des amitiés ou à participer à des activités sociales, ou avoir des problèmes de concentration, de sommeil, d’humeur et de fatigue.

En planifiant des objectifs, nous pouvons veiller à être responsables de notre gestion de la douleur, et en réfléchissant à nos valeurs, nous pouvons justement nous fixer ces objectifs et nous motiver dans les moments les plus difficiles. En définissant nos intentions, nous pouvons réfléchir à la manière dont nos activités quotidiennes influencent nos objectifs.